Bonjour,
DOMINIQUE ET CHANTAL BUR VIENDRONT EN EXCALIBUR
Mais que peut-il bien se passer du côté de Gurgy, sur les bords de l’Yonne ? Rien de bien spécial sous les tropiques gurgycois, il fait bon, même chaud, comme un peu partout dans l’Hexagone. Alors que dire, rien ? Mais si, réfléchissez ! Nos amis Dominique et Chantal Bur préparent, dans le plus grand secret, je le subodore, leur venue au banquet d’Alligny.
Je n’ai pas encore reçu le précieux sésame m’indiquant qu’ils seront bien présents. Mais nous ne sommes pas sans nouvelles, elles seraient même rassurantes, alors pas de quoi être tourmenté outre mesure. Petite entorse au protocole, ils ne viendront pas le vendredi soir. Ils préfèrent se réserver pour le samedi et le dimanche, afin de « péter la forme » durant ces deux jours.
Selon mes sources, ils devraient nous faire une « sacrée surprise » lors de leur arrivée à Alligny. Je ne vais pas vous laisser dans l’expectative plus longtemps, il faut que vous aussi vous soyez mis dans la confidence. D’ailleurs, je vous demande de leur réserver une arrivée triomphale, tels les gladiateurs dans l’arène, lorsque vous verrez se présenter à vous une Excalibur rutilante… Mes amis, vous ne rêvez pas, je dis bien une Excalibur, vous savez cette prestigieuse voiture créée à Milwaukee, en circulation entre 1965 et 1989 et qui a servi dans de très grands films, dont « Excalibur ». !
Le Dom et la Chantal, je ne sais pas pourquoi, semble être pris d’une répulsion envers Ford. Tout comme on change de chemise ou de chaussettes, ils ont pris la décision d’opter pour l’Excalibur de Bur… Pour l’occasion, pour être assortie, Chantal sera nimbée d’une robe de bure du plus bel effet, tout un programme !
AVEC LES BAZILE, RIEN N’EST FACILE
Si vous suivez le feuilleton des « Nouvelles d’Alembert », que j’essaie de vous retranscrire au jour le jour, je me suis lancé un grand défi. What ? Je parle, ici, des frérots Bazile, quelque peu fleur bleue. Cela n’a pas été simple de contacter Jean-Claude, mais j’ai réussi. Tout de go, il m’a énoncé qu’il n’y avait aucun problème, qu’avec son frère, ils viendraient à notre banquet. Je l’ai rappelé et, une fois encore, il m’a confirmé leur venue. Néanmoins, il m’a demandé le jour, le lieu et le toutim, comme la fois précédente… Je ne suis pas surpris, puisque c’est toujours comme cela avec les Bazile Brothers.
J’ai pris « le taureau par les cornes », n’étant pas convaincu de leur venue, ils m’ont déjà fait le coup les deux années précédentes ainsi que pour le 11 novembre. J’ai sollicité Jean-Claude pour qu’il m’envoie impérativement un chèque cette semaine, condition sine qua non pour que leur inscription soit prise en compte. Bingo ! Samedi midi, j’ai reçu le chèque de Jean-Claude, « garantissant » leur venue avec son frère Alain ainsi que celle de son fils qui les conduira à bon port, puisque ni l’un ni l’autre ne conduisent. A priori, ils n’ont prévu de rester que pour le déjeuner.
À toutes fins utiles, je vais envoyer un courrier à Jean-Claude, où j’inscrirai le jour et le lieu du banquet et tous les renseignements idoines ainsi que mes coordonnées. Je le rappellerai la veille du banquet pour être sûr que nous puissions compter sur eux pour midi. J’avoue que je ne suis pas mécontent, dans mon for intérieur, d’avoir insisté « lourdement », espérant ainsi les récupérer à l’association, alors qu’ils allaient être rayés de nos tablettes, ce qui eut été dommage, puisque ce sont deux copains supers sympas, juste un « peu négligents ».
AVEC MICHEL DE JOIE, CE N’EST PAS LA JOIE
Je vous avais invoqué le « cas » de Michel, qui réside dans la Nièvre, le fils de Jean, décédé à l’âge de 101 ans, alors qu’il était à la maison de retraite de Guérigny, avec son épouse, elle aussi décédée. J’avais réussi à faire adhérer notre ami Michel, en mémoire de son père, un fidèle Alembertin durant des décennies, aux desseins de notre association.
J’ai profité de l’aubaine, à savoir que le banquet se déroule à Alligny, un lieu symbolique, chargé d’Histoire. J’ai spéculé que c’était là l’opportunité pour que Michel se joigne à nous le 22 juillet. J’ai téléphoné à Michel au début juin pour le motiver et, surtout, l’inciter à retrouver la bande d’Alembertins, la « famille » de son père, un peu la sienne. Michel m’a signifié qu’il ne connaissait personne et que cela le gênait, à tel point que sa venue semblait rédhibitoire. Je l’ai rasséréné et tout de suite mis à l’aise, en lui indiquant que je le présenterai à l’aréopage, afin de le mettre en confiance, surtout faciliter son intégration. N’étant pas ingénu, j’ai compris que ce n’était pas gagné. Cependant, Michel ne m’a pas dit non, alors tout espoir était encore permis.
Après avoir espéré voire arriver son inscription qui, hélas, tout comme l’Arlésienne, de Bizet, ne m’est toujours pas parvenue, je l’ai rappelé pour m’enquérir de la situation. Michel m’a dit qu’il était « presque convaincu » de venir à Alligny mais… que, hélas, des amis les ont conviés à les rejoindre sur leur lieu de vacances et « ça tombe mal » puisque c’est la même semaine que notre banquet… Raté !
Michel m’a témoigné avoir visité le musée à plusieurs reprises, maigre consolation pour moi. Je suis un peu contrarié, j’aurais tellement aimé le faire venir au moins une fois à notre grand rendez-vous. Cette année, il me semble que tous les ingrédients étaient réunis, je crains que les prochaines années ce ne soit guère envisageable. Rassurez-vous, je ne laisse pas tomber l’affaire, je saurai le relancer au moment opportun… Comme chacun sait : « Les seuls combats perdus sont ceux que l’on ne mène pas ! ».
MONIQUE NOËL ET ROBERT POIVRET, C’EST NIET
Là non plus, ce n’était pas simple, même si j’étais convaincu qu’il y avait une petite lueur d’espoir. J’avais pris contact avec Monique Noël dès le mois de mai, avant de la rappeler en juin. Sachant que Monique habite à côté d’Alligny, j’ai spéculé qu’il serait agréable qu’elle puisse, pour une fois, se joindre à nous cette année. Là aussi, Monique était plus que circonspecte, elle m’a dit ne connaître ni ne voir plus personne, hormis l’ami Jean-Claude Cormier, avant que ses problèmes de santé le rattrapent.
Nonobstant, mes arguments ont semblé relativement convaincants, puisque Monique ne m’a dit non. Elle m’a même dit qu’elle essaierait de décider l’ami Robert Poivret à se joindre à nous. Certes, l’ami Robert, comme vous le savez, a quelques sérieux problèmes de santé, ce n’est vraiment pas évident. Il était convenu avec Monique, sous toutes réserves, qu’elle vienne, accompagnée de Robert.
Nous nous sommes téléphonés avec Monique, pas plus tard qu’hier, afin de savoir si « l’affaire était dans le sac ». Hélas, elle m’a signifié qu’il n’y avait rien à faire, Robert ne « comprenait » pas vraiment et il n’était pas décidé à nous rejoindre. Un ami de Monique et de Robert, de l’Assistance publique lui aussi, a insisté pour que Robert vienne. Rien, que nenni, a priori c’est niet ! Alors comme Robert ne veut pas venir, l’ami déclare forfait… Et comme Robert et l’ami ne viennent pas, Monique, elle non plus, ne veut pas venir, les désistements en « cascade », comme pour certains d’entre nous, quand un copain ne vient pas, l’autre le suit et ainsi de suite, hélas !
J’ai demandé à Monique qu’elle persiste ces prochains jours, on ne sait jamais. Je lui ai laissé jusqu’au début de la dernière semaine, je verrai avec le traiteur, mais je n’ai guère d’espoir. J’ai insisté pour que Monique vienne avec l’ami, mais là aussi c’est niet, si Robert ne vient pas. C’est pour cela que je vous disais, en préambule, que ce n’est pas toujours un long fleuve tranquille.
C’EST PRESQUE FINI, MAIS ON Y CROIT JUSQU’AU BOUT
Nous avons atteint la « date de péremption », mais j’ai repoussé cette dernière jusqu’au début de la semaine prochaine. Ce samedi soir, il me manque, selon mes prévisions, près de 20 à 30 inscriptions potentielles. Certes, je ne suis pas certain à 100 %, c’est un peu comme les promesses de dons.
Je suppute que je n’aurai pas tous les chèques en début de semaine prochaine. Néanmoins, il va falloir que je « boucle » le dossier. Je vais appeler les copains durant ces trois prochains jours, afin d’être en capacité, mercredi prochain, d’annoncer le nombre de convives à notre traiteur. Nous savons gérer à deux ou trois personnes près, c’est encore plus vrai pour le buffet, mais pas avec un delta de 15 à 20 personnes, ça, ce n’est pas possible.
Quoi qu’il en soit, je ne suis pas inquiet outre mesure, je reste confiant et, surtout, déterminé. J’augure que tout va bien se dérouler, il ne peut pas en être autrement, tout est fait pour qu’il en soit ainsi. Rassurez-vous, le banquet est sur de bons rails, rien ne le fera dérailler, l’arrivée en gare d’Alligny se fera sans embûche. Nous pouvons vous annoncer, hormis une tornade, que nous devrions profiter d’un excellent week-end, tous ensemble, à Alligny-en-Morvan. Tout comme Rousseau, je préfère avoir plus de doutes que de certitudes. Pour une fois, je vais faire une entorse au règlement, j’ai la CERTITUDE que ce sera une BELLE, une BONNE, une GRANDE, une MAGNIFIQUE JOURNÉE FRATERNELLE, mes chers ami(e)s alembertins !
Confraternellement à toutes et tous.
Guylem Gohory (président des anciens d’Alembert)